3 méthodes infaillibles pour en finir avec le syndrome de l’imposteur et passer à l’action

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Croyez-le ou non, le syndrome de l’imposteur est un atout.

Il montre votre envie de bien faire, et c’est tout à votre honneur.

Ce n’est pas une pathologie dont vous devez avoir honte. Par contre, ça devient un souci lorsque vos angoisses vous poussent à remettre au lendemain votre création de contenu et tout ce qui vous fait progresser vers votre objectif.

Parce que le vrai obstacle, ce n’est pas ce petit pic de stress quand vous vous apprêtez à presser le bouton « Publier ». Ça, c’est tout à fait normal. Le syndrome de l’imposteur est un problème quand il vous prive de vivre la vie dont vous avez rêvé.

Alors, si vous avez une petite voix dans la tête qui vous laisse croire que vous n’êtes pas légitime à votre place, voici trois méthodes pour lui rabattre son caquet une bonne fois pour toute.

La méthode du prof de musique

À votre avis, faut-il être un virtuose de la guitare ou un grand compositeur d’opéra pour devenir professeur de musique ?

La réponse est non, évidemment.

Le travail du professeur de musique est de prendre une œuvre existante, de la décomposer et de la rendre suffisamment accessible pour qu’un amateur puisse progressivement apprendre à la jouer.

C’est quelque chose que vous pouvez faire avec n’importe quelle thématique. Vous prenez le travail d’un expert, et vous décryptez ses choix, sa stratégie ou ses enseignements pour votre audience.

Si vous vous intéressez au marketing, vous avez peut-être vu des marketeurs montrer une campagne publicitaire et expliquer comment elle a été construite et les raisons de son succès.

N’oubliez pas que la majorité de votre audience cible est néophyte ou débutante. En abordant votre contenu à la manière d’un facilitateur, de quelqu’un qui partage sa passion, il n’y a pas de raison qu’on vous le reproche.

La méthode scientifique

Dans une vie précédente, j’exerçais la profession de chercheur, un milieu où les imposteurs sont légion. Pour s’en protéger, nous avons mis en place deux bonnes pratiques :

  • Etayer chaque argument avancé avec des preuves.
  • Faire relire son travail par des pairs avant publication.

Si vous manquez de confiance en vous, c’est un bon moyen de vous rassurer.

D’une part, vous allez faire des recherches et documenter tout ce que vous avancez avec des références pertinentes. Elles montreront que vous vous appuyez sur des faits établis (en plus c’est bon pour votre référencement).

D’autre part, si vous avez un spécialiste dans votre réseau qui peut vous faire une relecture avant publication, consultez-le.

Vous aborderez les choses beaucoup plus sereinement avec ces validations.

La méthode du vendeur de dentifrice

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Connaissez-vous cette personne ?

Il y a fort à parier que non.

Pourtant, c’est le plus gros vendeur de dentifrice du monde.

Noel R. Wallace est le Président du groupe Colgate-Palmolive. Et bien qu’il en connaisse un rayon sur la pâte à dent, il ne s’exprime jamais en public pour vendre ses produits.

Pourquoi ?

Parce qu’un industriel qui recommande ses propres produits, ça sent l’arnaque. On lui reprocherait d’être partial parce qu’il a quelque chose à vendre.

Mais alors, quelle est cette stratégie qui lui permet d’être le leader mondial du dentifrice ?

Réponse : Il fait parler les experts à sa place.

Maintenant, si je vous parle de ce dentiste en blouse blanche. Vous savez, celui avec le teint halé par le soleil des Seychelles et les dents ultra-blanches importées directement de Suède. Oui, celui qui vous vante les mérites du dernier du Colgate total 360° anti-plaque et restes de viandes…

Ah ! J’étais certains que vous sauriez de qui je parle. Qui de mieux qu’un dentiste, un expert des dents saines, pour faire la promotion de votre dentifrice ?

Quand vous faites parler un expert à votre place, vous gagnez un peu de son autorité et de sa légitimité.

Si vous souffrez du syndrome de l’imposteur et que vous pensez que votre voix n’a pas suffisamment de poids et de crédibilité, faites comme Noel R. Wallace. Donnez la parole aux experts.

Vous avez différentes manières de le faire.

Collaborez avec des experts et donnez-leur la parole dans une interview ou un reportage. Vous jouerez le rôle d’un journaliste enthousiaste, comme Jamy Gourmaud dans l’émission « C’est pas sorcier ». Vous choisissez un thème et vous allez dégotter le spécialiste qui pourra répondre à toutes vos questions. C’est un bon moyen de dynamiser vos contenus éducatifs plutôt que de sombrer dans le monologue.

Vous pouvez aussi montrer le travail au quotidien ou les coulisses des experts. Par exemple, si vous êtes dans la thématique « cuisine », vous pouvez présenter « La véritable omelette de la mère Poulard » et organiser un reportage au Mont St Michel, où vous allez vous glisser dans l’arrière cuisine pour montrer les chefs au travail.

Vous pouvez même utiliser cette méthode si vous avez un petit budget. Par exemple, en faisant un retour critique sur un livre tendance dans votre activité.

Si des erreurs sont commises, c’est l’expert qui en endossera la responsabilité. Par contre, c’est vous qu’on remerciera et qu’on aimera suivre pour la pertinence de vos contenus.

Si vous trouvez encore une excuse pour ne pas prendre la plume ou presser sur le bouton Rec de votre caméra, envoyez-moi un email ou expliquez-moi votre situation en commentaire.

En attendant, écoutez Eleanor !